falaise-de-rocamadour


 
Les armoiries de Rocamadour

 
HISTOIRE & PATRIMOINE
de ROCAMADOUR

 
 
Armorial de Rocamadour
 
 
Armoiries et Seigneurie
de Rocamadour
 
 
 
ROCAMADOUR
 
 
Rocamadour au XIXe siècle
Les restaurations des sanctuaires (1858-1872)
 
 
Templiers à Rocamadour dans le Lot en Quercy
 
 
 
Origines du sanctuaire
de Rocamadour
 
Cobra dressé à l’entrée du sanctuaire
 
 
Les sculptures sur la falaise sont la clé des origines de Rocamadour
 
 
 
ARCHÉOLOGIE
 
La falaise de Rocamadour,
un écrin fragilisé et non protégé
 
Chapiteau de colonne palmiforme
 
Un patrimoine archéologique
et historique sans équivalence
en France et en Europe
 
 
Étude archéologique des sculptures sur la falaise
de Rocamadour
 
 
 
Les purges de la falaise

 
Une lente et méthodique destruction du patrimoine
 
Les purges de la falaise
 
Vestiges archéologiques et témoignages historiques arrachés à la falaise.
 
 
Il y a des silences
coupables et
des silences troublants
 
 




Fig.1 Écu armorié de Rocamadour
(Blason Wikipedia)
 
Écu de gueules à trois rocs d’argent posés 2 et 1,
au chef cousu d’azur chargé de 3 fleurs de lys d’or.

Description succincte
 
Le blasonnement consiste à faire la description des armoiries qui figurent sur le blason suivant des règles de la science héraldique avec quelques variantes dans la terminologie pouvant expliquer les légères différences que l’on rencontre parfois selon les auteurs qui en font la description.
 
Sans entrer dans le détail de toutes les règles de l’héraldique, retenons simplement ceci :
 
Armorié sur un écu français ancien, le blason de la ville de Rocamadour se compose de deux parties distinctes et assez simples suivantes :
 
1. Partie inférieure : « de gueules à trois rocs d’argent posés 2 et 1 » :
 
« de gueules » désigne la couleur rouge,
« à trois rocs "d’échiquier" » désigne les armes ou emblèmes
« d’argent posés 2 et 1 » argent (couleur blanc) posés 2 et 1 (2 au centre et 1 en pointe).
 
2. Partie supérieure : « au chef cousu d’azur chargé de 3 fleurs de Lys d’or » :
 
« au chef » (concerne la partie haute de l’écu) « cousu » (superposé), « d’azur » (couleur bleu)
« chargé de 3 fleurs de Lys d’or » (3 lys ou lis couleur jaune)
 
Le Lys ou lis est l’emblème de la Royauté française. Le lys est aussi emblème héraldique de la France. La présence des trois fleurs de lys d’or sur champ d’azur dans la partie supérieure de l’écu de Rocamadour est donc un signe d’attachement de la ville au royaume de France.


Histoire des armoiries de Rocamadour
 
Ernest Rupin rappelle dans son Étude historique de Roc-Amadour (1) que l’église de Rocamadour fut donnée, en 969, par l’évêque de Cahors, Frotaire, au monastère de Tulle, de l’ordre Saint Benoît, et à son abbé Bernard (1).
 
Après avoir dressé une liste de cinquante-huit abbés de Tulle qui étaient aussi abbés de Roc-Amadour, Ernest Rupin accompagne chacun des abbés promus évêques, des armes de leur blason à partir du vingt et unième de la liste (pp. 321-335). Celui-ci commençant avec Armand 1er de Saint-Astier nommé abbé de Tulle le 7 des ides de mars 1307 par le pape Clément V.
 
Ernest Rupin poursuit à partir de la page 336 avec une étude sigillographique (2) :
 
p.336 : « Il est bien probable que les évêques de Tulle se servaient également de leurs sceaux habituels, de ceux dont nous venons de parler (pp. 321-335), lorsqu’ils agissaient comme abbés de Roc-Amadour. Mais les consuls de cette localité usaient aussi de grands cachets pour donner de l’authenticité à leurs actes ; malheureusement, ils ont presque tous disparus, et ceux qui ont été conservés nous sont parvenus en bien mauvais état.  »

 
« Les consuls avaient dû adopter également un autre sceau, lorsqu’en 1301, s’étant mis sous la protection de Philippe-le-Bel et l’ayant reconnu comme seigneur de la localité, ils reçurent, deux ans après, des lettres-patentes accordant des franchises aux habitants (1). »
 
(1) Voir pages 124 à 127.
 
« Ce sceau, dont nous reproduisons le dessin, figure 127, d’après l’abbé Caillau (2), était apposé sur une quittance datée de l’an 1369, ainsi conçue : »
 
(2) Abbé Caillau, Histoire de Notre-Dame de Roc-Amadour, Paris, 1834, p.71



p.337 : « Als cossols de Rcamadour sur lo gages a XXV novembre CCCCLXIX, XXX francs. » « L’historien de Roc-Amadour ne nous fait malheureusement pas connaître où il a puisé ce document. »


Figure 127
 
Légende : + [Sigillum sec]RETI…….CO[nsulum Rupis Amatoris]?
Dessin: Écu de gueules à trois rocs d’argent (ou d’or), poses 2 et 1, au chef de France.


« Il est à remarquer que, sauf le chef de France, qui rappelle que le roi était co-seigneur de Roc-Amadour, ces armes sont les mêmes que celles de la ville de Tulle dont les évêques étaient seigneurs tout en étant abbés de Roc-Amadour. A titre de comparaison, nous donnons le dessin de ces dernières d’après une vignette gravée sur une formule imprimée de passeport et d’après deux sceaux plaqués sur des actes de 1781 et 1786 (1). »
 
(1) Philippe de Bosredon et Ernest Rupin, Sillographie du Bas-limousin, Brive, 1886 et 1896, t. I, p.18 et t. II, pp.4 et 5. Voir pages 124 à 127.

Figures 128, 129 et 130





Blasons des villes
de Rocamadour et de Tulle

 

Fig.2 Écu armorié de Tulle
(Blason sur Wikipedia)
 
De gueules, à trois rocs d’or, posés 2 et 1, au chef d’azur, chargé de trois fleurs de lis d’or.
   
Nous venons de voir la similitude des armoiries de la ville de Rocamadour avec les armoiries de la ville de Tulle.
La présence des 3 fleurs de Lys d’or sur fond d’azur dans la partie supérieure du blason laisse supposer l’attachement de ces villes au royaume de France.
 
En nous rendant aux pages 124 à 127 de son étude historique, Ernest Rupin, nous fait découvrir que les abbés de Tulle qui régnaient en maître à Rocamadour avaient une bien étrange façon de montrer leur attachement à la couronne de France.
 
Le conflit qui opposa l’abbé de Tulle aux consuls de Rocamadour à l’époque de Philippe-le-Bel en 1301 et son issue au mois de janvier 1303, en est témoin.




Roc-Amadour au temps des Seigneurs
à l’époque du roi Philippe-le-Bel (1285-1314)

 
p.124 :« L’autorité temporelle sur la ville de Roc-Amadour se trouvait répartie dans certaines proportions entre les abbés de Tulle, qui étaient aussi abbés de Rocamadour, et les consuls de la localité. Mais on se rencontrait ici sur un terrain tout spécial où prédominait le sentiment religieux. Soit que ceux-ci aient insensiblement empiété sur leurs droits, les consuls ne tardèrent pas à produire des réclamations.
 
Chacune des parties intéressées prétendait qu’elle avait sous sa juridiction la garde des portes, des fossés et des fortifications, l’instruction des causes civiles et criminelles et les publications à faire dans la ville. Elles étaient en désaccord sur la levée des tailles, sur le serment que les consuls et les habitants de la localité devaient prêter à l’abbé lors de sa nomination »


Les consuls de Rocamadour s’était mis
sous la protection de Philippe-le-Bel en 1301

 
« Les consuls, voyant qu’il n’était pas possible d’arriver à une transaction quelconque avec l’abbé de Tulle, qui était alors Raymond de Terrasson, et contre lequel on ne devait pas espérer de lutter avantageusement, prirent la détermination de se mettre sous protection du roi et de l’intéresser à leur cause en le reconnaissant pour leur seigneur. Celui-ci accepta l’offre qui lui fut faite et commit tout aussitôt son bailli de Domme [p.124.(1)] pour exercer en son nom la justice à Roc-Amadour. »
 
« Une telle entreprise ne déconcerta pas Raymond de Terrasson. Les partisans qu’il avait dans Roc-Amadour se soulevèrent contre le bailli de Philippe-le-Bel au moment où il rendait la justice. Ils arrachèrent et foulèrent à leurs pieds le bâton royal qu’il avait suspendu à une porte de la ville et qui était dans ce temps un signe de sauvegarde ou de juridiction royale. »


Une main de fer
dans un gant de velours

 
« Ils interdirent à leurs concitoyens de prendre parti dans les armées de celui qui gouvernait la France et de faire appel devant ses tribunaux. Il y en eut plusieurs qui, pour n’avoir fait aucun cas des défenses, furent mis en prison et cruellement maltraités. Un d’eux eut la main gauche coupée ; il porta ses plaintes au roi et tout de suite on lui trancha l’autre main. Un autre expira sur le gibet. »
 
 
 
p.125 :« Le Parlement de la Toussaint, de l’an 1301, procéda contre les séditieux et condamna à une amende de 4 000 livres tournois [125.(1)] l’abbé de Tulle, convaincu d’avoir été un des principaux instigateurs de la sédition, mais on ne voit pas que cette cour ait infligé aucun châtiment aux autres coupables [125.(2)]  »


Le roi Philippe-le-Bel
cède à la pression

 
p.125 :« Les seigneurs du pays et les amis de l’abbé durent probablement intervenir pour assoupir cette affaire. Toujours est-il que Philippe-le-Bel, se trouvant alors à Toulouse, finit par se désister de la juridiction de Roc- Amadour, pour éviter des difficultés ultérieures. Au mois de janvier 1303, il envoya des lettres patentes à Jean d’Arreblay, son sénéchal de Périgord et de Quercy, qui les fit publier à Domme la même année, le mardi avant la fête de Saint-Grégoire. »
 
« Par ces lettres, Philippe-le-Bel rendit la ville de Roc-Amadour à l’abbé de Tulle et, d’accord avec les deux parties opposées, il régla, à titre de transaction et d’amiable composition, tous les points en litige. Ces lettres ne contiennent pas seulement confirmation des franchises, des libertés et des usages établis, mais elles renferment aussi des règles de procédure civile et criminelle. C’est tout un petit code ; en voici les dispositions : »


Une charte pour la cité de Rocamadour,
en faveur des autorités religieuses

 
 
p.125 : « Si un crime a été commis dans la ville et qu’il y ait lieu de procéder à une enquête, le bailli de l’abbé [125.(3)] appellera deux consuls non suspects avec lesquels il recherchera et interrogera les prévenus ; si les consuls sont suspects, ils devront se faire remplacer par deux prud’hommes de ladite ville. Ensuite ceux qui auront assisté à l’instruction feront serment devant le bailli de l’abbé de garder le secret sur les faits produits jusqu’à ce que l’enquête soit terminée par un arrêt. Dans les enquêtes contre les étrangers qui n’auront pas commis de méfaits dans la ville ou contre ses habitants, les consuls n’interviendront que s’ils sont convoqués par les gens de l’abbé. Et si quelque membre de la maison de l’abbé se rendait coupable de quelque crime, les consuls ne seraient point appelés à l’enquête, à moins que ce crime ait été commis ou qu’un dommage ait causé au préjudice des habitants de ladite ville ou de leurs biens. »

L’abbé ne suivra le conseil des consuls
de Rocamadour que s’il le trouve raisonnable !

 
« Avant de rendre un arrêt, le bailli de l’abbé devra faire appeler les consuls pour leur exposer le résultat de l’enquête et pour leur demander conseil... (suite p.126) sur la sentence à prononcer ; il suivra le conseil donné s’il le trouve raisonnable et non autrement. »
 
p.126 :« Ensuite il fera publier sa sentence dans la ville et l’affichera dans un lieu public entre la porte dite de Hugonet et celle dite du Figuier [126.(1)]. »

Les consuls de Rocamadour reconnaîtront
l’abbé comme seigneur direct de leur ville

 
« Les consuls auront la garde des portes, des murs, des fossés et des places de ladite ville, qu’ils tiendront et reconnaîtront tenir de l’abbé comme seigneur direct de la ville, et lorsqu’ils seront changés, ils livreront les clefs des portes audit abbé comme reconnaissance de sa suzeraineté ; aussitôt après, l’abbé remettra lesdites clefs aux nouveaux consuls. »

Les nouvelles constructions seront
soumises à l’assentiment de l’abbé

 
« Les consuls ne pourront se servir des murs, fossés, portes et places que pour la garde et la protection de la ville ; ils ne pourront y faire de nouvelles constructions qu’avec l’assentiment de l’abbé. »

Le bailli de l’abbé sera
nommé à la volonté de l’abbé

 
« Le bailli de l’abbé sera nommé à vie ou pour un an, pris parmi ou en dehors des habitants de la ville, à la volonté de l’abbé, pourvu qu’il ait dans la ville des biens meubles d’une valeur de cinquante livres. Le bailli, avant d’entrer en fonction, convoquera les consuls qui se présenteront s’ils le jugent à propos, et il prêtera serment, devant l’abbé ou son représentant, de bien s’acquitter de sa charge.
 
L’abbé ne pourra lever aucun impôt sur les habitants de la ville. Quand les parties plaideront devant lui, il ne devra leur réclamer les frais qu’à la fin du procès et le montant de ces frais devra être aussi faible que possible.
 
Tout habitant de la ville qui sera pris ou arrêté ne pourra être retenu par l’abbé ou par ses gens s’il donne une garantie assurant l’exécution de la loi, à moins qu’il soit pris, arrêté ou suspecté relativement à un crime pour lequel, selon les lois, il ne puisse être donné caution.
 
Les gens de l’abbé ne devront exiger des habitants aucune rétribution pour les ajournements où les citations à faire, mais celui qui est chargé par le tribunal d’écrire les actes lèvera des parties trois deniers pour la rédaction des actes qui pourront être écrits en un jour. »

Les publications administratives
et juridiques se feront par l’abbé

 
« De même les publications qui seront faites dans la ville pour la levée des soldats ou pour l’exécution de la justice se feront de la part de l’abbé ; mais celles concernant la ville auront lieu de la part de l’abbé et des prud’hommes. De plus, les annonces de peu d’importance ou les publications relatives aux objets perdus et trouvés, à la vente des comestibles et autres marchandises semblables, pourront être faites ou ordonnées à la requête de n’importe qui. »

Droit de regard de l’abbé
sur la levée de l’impôt

 
« Dans le cas de nécessité ou d’utilité, les consuls feront connaître à l’abbé ou à son représentant, leur intention d’établir une taille (3) ou collecte. Cela fait, ils auront soin de répartir ou de faire répartir l’impôt sur toute la ville. Si cette répartition, qui doit être faite d’une manière égale, donne (suite p.127) lieu à des réclamations, ces réclamations devront être examinées par l’abbé et celui-ci, s’il y a lieu, mettra à la disposition des consuls des agents pour forcer les récalcitrants à payer. »

Les consuls de Rocamadour prêteront serment de fidélité
à l’abbé qu’ils reconnaîtront comme seigneur de leur ville

 
p.127 : « Les consuls, lors de leur nomination, préteront serment à l’abbé, ainsi qu’ils en ont la coutume. Les consuls et la commune, lors de la nomination de chaque abbé, feront aussi et prêteront le même serment de fidélité ; ils reconnaîtront que le dit abbé est et doit être le seigneur direct et immédiat de la ville de Roc-Amadour et que seul il a haute, moyenne et basse justice dans ladite ville, sauves les libertés et les coutumes de la ville.  »
 
« Les habitants de la ville, appelants de quelques tailles à eux récemment imposées par les consuls, ne seront pas obligés de les payer.
 
Tous les appels interjetés par les deux parties, soit par défaut de droit, soit pour tout autre cause, doivent être cassés et annulés ; et lesdites parties ont renoncé expressément, d’un commun accord, à ces mêmes appels [127.(1)]. »
 
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Roc-Amadour avait une grande célébrité
à cause de son sanctuare

 
p.127 : « Il ne faut point s’étonner qu’une charte de cette importance ait été octroyée à Roc-Amadour. Roc-Amadour, à cette époque, avait une grande célébrité à cause de son sanctuaire et était classée la dixième parmi les dix-huit villes basses qui envoyaient un député aux Etats particuliers de la province du Quercy. Sa population était bien plus considérable qu’elle ne l’est aujourd’hui, ce qui est prouvé par un compte des subsides imposées par le trésorier du roi, pour l’année 1343, sur le nombre de feux et l’étendue de la population.
D’après ce document, Roc-Amadour était imposé à 200 livres (environ 8575 francs de notre monnaie ?), alors que Souillac n’était taxé qu’à cette somme, que Martel n’en donnait que le double, que Figeac en payait 2150 et que Cahors, d’après un arrangement particulier, était réduit à 3000 livres [127.(2)].
 
Citons à propos de la transaction de 1303 un acte qui fut passé une quarantaine d’années après, au mois de mai 1348, par Archambaud, évêque de Tulle ; ce document fournit des détails complémentaires sur les fonctions du bailli de l’abbé. Le bailli exerçait alors le rôle de policier ou de sous-justicier et prononçait des amendes jusqu’à 60 sols (environ 128 francs de notre monnaie ? (4)) ; en outre il avait un droit de surveillance sur les usages pour la dépaissance commune de leurs vastes plateaux. »
 
Charly SENET
 



Bibliographie et notes
 


(1) Ernest Rupin  ROC-AMADOUR. Étude historique et archéologique. Préface de M. le Cte Robert de LASTERYRIE, Membre de l’Institut. PARIS, Librairie G. BARANGER Fils, 5, Rue des Saints-Pères, 5. 1904. Édition originale 416 p.
 
    Rocamadour, Étude historique et archéologique Ernest Rupin. Le Livre d’histoire. Monographie des villes et villages de France. Préface de M. le comte Robert de Lasteyrie, Membre de l’Institut, (2001) Fac-similé de l’édition originale qui parut en 1904, 416 p. 1ère réédition. Exemplaire numéroté.

Notes bas de page 124, Ernest Rupin. Rocamadour Et. hit. et arch.
p.124 (1) Domme, aujourd’hui chef-lieu de canton de l’arrondissement de Sarlat (Dordogne)

Notes bas de page 125, Ernest Rupin. Rocamadour Et. hit. et arch.
p.125 (1) Environ 187600 francs de notre monnaie ? d’après les calculs du Vicomte d’Avenel, loc. cit.
p.125 (2) Ex registris Olim Parlamenti Par isiencis, cit. de Baluze, Hist. Tutel., col. 595.
p.125 (3) Bajulus abbatis est ici synonyme de procurator ; c’est le représentant de l’abbé, tel que l’explique du Cange, au mot bajulus, et non un magistrat nommé par le roi. «On a prétendu», dit Boutaric, «que le roi pouvait seul avoir des baillis : c’est une erreur. Les seigneurs et les églises confiaient le gouvernement de leurs fiefs à des baillis, et cela dès le XIIe siècle.» La France sous Philippe-le-Bel, p.170.

Notes bas de page 126, Ernest Rupin. Rocamadour Et. hit. et arch.
p.126 (1) Ces portes se trouvent dans la Grande -Rue; la première, non loin des escaliers conduisant aux églises; la seconde, à l’entrée du village.

Notes bas de page 127, Ernest Rupin. Rocamadour Et. hit. et arch.
p.127 (1) Bibl. Nat., Collect. Doat, vol. 125, fol. 256 à 261
p.127 (2) Bibl. Nat., Original ms. Cabinet généalog., Cit. de l’abbé Caillau, ibid., p.70. Aujourd’hui Souillac possède 2367 habitants ; Martel, 1860 ; et Rocamadour 386 seulement.
 
Ernest Rupin (1845-1909). Né à Brive le 6 mai 1845. Archéologue, historien de l’art et historien local.
 
Pour en savoir plus sur  Ernest Rupin
 
(2) Héraldique & Sigillographie
 
L’héraldique est la science qui a pour objet l’étude des armoiries, les armes des blasons et la sigillographie, l’étude des sceaux. Le sceau remonte à l’antiquité alors que l’héraldique ne remonte qu’au moyen-âge.
 
(3) En 1292 la taille n’était encore qu’un impôt accidentel qui se levait à des époques indéterminées, suivant les besoins des villes ou les caprices des seigneurs.
 
Paris sous Philippe-le-Bel, Le rôle de la taille imposée sur les habitants de Paris en 1292, d’après des documents originaux et notamment d’après un manuscrit publié pour la première fois par Hercule Géraud. A Paris, de l’imprimerie de Crapelet, 1837. p.556
 
En ligne sur galica :  http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6534899c (consulté le 17 janvier 2015)
 
(4) Compte tenu de l’érosion monétaire due à l’inflation, les 128 anciens francs estimés par Ernest Rupin en 1904, date de parution de son étude historique, correspondraient approximativement à 495 € en 2014.
 
Rappel: 100 anciens francs = 1 nouveau franc en 1960 et 1 € = 6,55957 FF en 2002.
L’Instittut national de la statistique et des études économiques (Insee) met à votre dispostion son convertisseur de Francs en euros : http://www.insee.fr/fr/service/reviser/calcul-pouvoir-achat.asp Convertisseur de monnaie insee (le 17 janvier 2015)
 













Charly Senet Auteur du livre Angélus
Copyright © 2011 - 2016 Charly Senet - tous droits réservés pour tous Pays
Dépôt:  Étude Notariale 2010 - Académie des Sciences Paris 2011, 2012
Dépôt Étude archéologique Académie des Sciences Paris:  1er et 2e sem 2012, 2014