falaise-de-rocamadour


 
Les sculptures sur la falaise
sont la clé des origines de Rocamadour

 
Origines du sanctuaire
de Rocamadour
 
Cobra dressé à l’entrée du sanctuaire
 
 
Les sculptures sur la falaise sont la clé des origines de Rocamadour
 
 
 
ARCHÉOLOGIE
 
La falaise de Rocamadour,
un écrin fragilisé et non protégé
 
Chapiteau de colonne palmiforme
 
Un patrimoine archéologique
et historique sans équivalence
en France et en Europe
 
 
Étude archéologique des sculptures sur la falaise
de Rocamadour
 
 
 
ROCAMADOUR
 
 
Rocamadour au XIXe siècle
Les restaurations des sanctuaires (1858-1872)
 
 
Templiers à Rocamadour dans le Lot en Quercy
 
 
 
Les purges de la falaise

 
Une lente et méthodique destruction du patrimoine
 
Les purges de la falaise
 
Vestiges archéologiques et témoignages historiques arrachés à la falaise.
 
 
Il y a des silences
coupables et
des silences troublants
 
 
 
HISTOIRE & PATRIMOINE
de ROCAMADOUR

 
 
Armorial de Rocamadour
 
 
Armoiries et Seigneurie
de Rocamadour
 
 


Études historiques
et archéologiques de Rocamadour
 
Les études historiques et archéologiques de Rocamadour réalisées par Ernest Rupin (1) en 1904 et Jean Rocacher (2) en 1979, sont essentiellement orientées sur le bâti, l’architecture civile, militaire et religieuse.
 
Il est regrettable, malgré la qualité de leur travail, que la question concernant les représentations sculptées sur la falaise n’ait jamais été abordée. Leur avait-on vraiment laissé le choix ?
 
La réponse se trouve à l’intérieur de leurs ouvrages respectifs. Leurs études s’appuient pour l’essentiel sur des sources religieuses et la meilleure façon de ne pas se sentir obligé d’apporter un début de réponse à une question embarrassante est de ne pas l’aborder comme ils l’ont habilement fait tous les deux. Les auteurs arrivent néanmoins à s’affranchir de certaines interdictions et à faire passer des messages.
 
Il est utile de préciser qu’Ernest Rupin a écrit son ouvrage à une époque agitée. Les débats passionnés et enflammés autour de la « Loi de séparation des Églises et de l’État » (3) qui sera adoptée le 9 décembre 1905 réveille les vieux démons et divise les français.
 
N’oublions pas également que Jean Rocacher est licencié en théologie et son ouvrage repose sur les recherches effectuées pour la thèse de son doctorat en novembre 1974. L’érudit oublie un instant ses convictions religieuses en écrivant en Introduction, page 16 de son étude historique et archéologique de Rocamadour parue en 1979 :
« Bien sûr, nous resterons toujours à la merci d’une découverte historique ou archéologique... »
 
C’est justement ce que je vous propose de découvrir malgré tous les obstacles que je rencontre sur ma route pour m’empêcher de vous informer et de vous instruire.
 
Avant de parcourir les pages de mon étude archéologique, il est essentiel de poursuivre la lecture de cette page pour déjà vous forger une opinion et afin de mieux cerner et comprendre le silence qui est fait à Rocamadour autour de ma découverte archéologique réalisée sur toute la falaise de sa commune.

Les bas-reliefs
 
La nature des bas-reliefs sculptés sur la falaise atteste
de la présence d’un lieu de culte étranger très élaboré
 
Les observations que je mène depuis 2011 sur la falaise de Rocamadour apportent la preuve indubitable de la présence d’une population étrangère qui occupa Rocamadour et sa falaise sur une très longue période avant la christianisation du site à en juger par la nature, l’importance et l’emplacement des nombreuses représentations sculptées tout le long de la falaise qui surplombe la cité médiévale et ses alentours.
 
La nature symbolique des bas-reliefs témoigne à elle-seule de l’existence d’un lieu de culte funéraire antique dont les pratiques religieuses très élaborées étaient entièrement inconnues en Gaule et dont la complexité nous échappe encore aujourd’hui.
 
« La connaissance des pratiques funéraires représente, parmi les données archéologiques disponibles, la meilleure source d’informations sur l’univers socio-symbolique des populations concernées. » (4)
 
Aucune pratique religieuse connue en Gaule, puis en Gaule romaine (5), ainsi que toutes les représentations et symbolisme que nous connaissons et qui appartiennent à l’iconographie chrétienne (6) ou "proto-chrétienne", ne peut venir expliquer la présence et la nature des représentations spécifiques sculptées sur la falaise de Rocamadour.
 
La question aujourd’hui n’est pas de savoir : Pourquoi personne n’en parle ?,
mais plutôt : Pourquoi Rocamadour veut les détruire ?
 
La priorité est d’arrêter les destructions de ces témoins du passé qui ont commencé il y a plusieurs siècles. Le temps viendra où il faudra, compte tenu des progrès réalisés en archéologie préventive dans notre pays particulièrement, expliquer pourquoi elles se poursuivent depuis plusieurs décennies. Nous verrons plus loin que les dernières destructions sont très récentes.

Une occupation humaine sur une longue période
laisse obligatoirement des traces sur le sol
 
Le nombre et l’importance des scènes représentées, leurs emplacements sur la longueur et leurs positions sur la hauteur de la falaise, les dimensions et l’étendue des représentations sculptées sur la roche tout le long de la falaise témoignent de l’ampleur des travaux réalisés. Cela nous laisse imaginer la main d’œuvre, ainsi que le temps qui leur a été nécessaire pour parvenir à sculpter sur toute sa hauteur la surface de la falaise qui s’étend sur plusieurs centaines de mètres en surplomb de la cité de Rocamadour.
 
Un chantier pharaonique exigeant une main d’œuvre qualifiée composée de sculpteurs expérimentés et de nombreux ouvriers qui s’activaient et travaillaient sur et autour d’échafaudages accolés à la falaise, ainsi que des personnes qualifiées pour concevoir et diriger les différents chantiers ouverts. Le nombre de représentations suggère une occupation en continu sur une très longue période. Ce qui laisse supposer qu’il y avait en ce lieu une multitude de personnes qui vivaient et gravitaient quotidiennement autour de la falaise. Une population organisée et variée, composée de femmes et d’enfants, de jeunes gens et de personnes âgées.
 
On peut alors se demander ce qu’il est advenu des habitants qui ont vécu à cette époque après leur mort. Il est impossible de croire qu’une occupation humaine de cette ampleur n’est pas laissée de traces sur le sol de Rocamadour. Les traces qu’ils ont laissées sur la falaise en sont la première preuve. Nous ne pouvons pas exclure que l’espace funéraire n’ait pas encore été découvert. Il est probable également que l’espace funéraire fut détruit au cours des constructions de la cité et surtout des extensions du sanctuaire comme Rocamadour en a connu au cours des derniers siècles et plus particulièrement au XIXe siècle. Nous ne pouvons pas, non plus, totalement exclure la possibilité, compte tenu de la nature des bas-reliefs, qu’on s’est arrangé pour les disperser et les faire disparaître. Nous verrons plus loin que ce n’est pas les grottes qui manquent à Rocamadour et ses alentours.

Un témoignage historique laissé par Ernest Rupin confirme
la présence des sculptures sur la falaise de Rocamadour

 
Ernest Rupin nous a laissé dans son étude historique et archéologique de Rocamadour parue en 1904 un témoignage photographique d’une importance considérable.
 
Vous verrez dans mon étude, une photographie prise par Ernest Rupin de la falaise vue du parvis des églises qui montre des sculptures sur la falaise en excellent état de conservation et ne présentant aucun danger ni pour le sanctuaire et ses visiteurs, ni pour la population de la cité au pied de la falaise.
 
Leur disparition aujourd’hui prouve qu’elles ont été détruites sans raison aucune après qu’Ernest Rupin ait pris cette photographie et la date de parution de son ouvrage en 1904.
 
Ce précieux témoignage historique permet déjà à lui seul d’affirmer que la seule menace que ces sculptures faisaient courir aux habitants de Rocamadour et toutes les personnes extérieures qui les approchaient, étaient les questions embarrassantes qu’elles pouvaient susciter en les voyant.

Un trésor archéolgique et historique méconnu, ignoré,
voire méprisé par les archéologues et les historiens du Lot
 
André Niederlender (7), Maire de Rocamadour entre 1929 et 1943, a montré peu d’intérêt pour les sculptures sur la falaise de sa commune. Malgré sa passion connue pour l’archéologie, André Niederlender détourna son regard de la falaise (ou l’a-t-on amené à le faire) pour aller explorer les dolmens, menhirs et nombreuses grottes qui se trouvent dispersées tout autour de sa commune : Grotte de Linars, Grotte des merveilles, Abri Murat, Abri Pagès, Abri du pont Lapeyre et sur les communes voisines : Grotte de Roucadour sur la commune de Thémines, Cuzoul à Gramat...
André Niederlender a sans doute beaucoup contribué à faire progresser nos connaissances sur la période préhistorique dans la région du Lot, mais je reste persuadé que compte tenu de ses aptitudes et de sa position privilégiée à Rocamadour, il est passé à côté de l’un des plus grands chapitres de notre Histoire.
 
Quelques exemples de sculptures observées
sur la falaise de Rocamadour depuis 2011


Cheval sur falaise de Rocamadour

    
Tête de cheval
 
On ne peut s’empêcher de se demander comment André Niederlender, avec ses connaissances en archéologie, son expérience acquise sur le terrain en préhistoire, a pu passer à côté de cette splendide tête de cheval sculptée sur la falaise de sa commune ? Surtout si on la compare avec les gravures préhistoriques du cheval qui se trouvent dans la grotte des merveilles (8). Une grotte se trouvant aussi sur la commune de Rocamadour et qu’il a explorée.
 
 
Tête de serpent cracheur
 
Il est vrai que les herbivores sont les plus représentés par les hommes préhistoriques dans les grottes. 2,4 % seulement de serpent recensé dans la grotte de Rouffignac (Périgord) par Frédéic Plassard et Jean Plassard (9).
 
    


Serpent cracheur sur falaise de Rocamadour

    
 
Les trois têtes
 

Têtes de mort, de babouin et de jeune lion falaise de Rocamadour
Il semble toutefois difficile d’admettre que cette remarquable tête de serpent cracheur sculptée à ciel ouvert sur la falaise de Rocamadour a pu aussi échapper à l’œil averti de notre spécialiste.
 
La tête de mort avec une tête de babouin et un jeune lion
 
Cette sculpture monumentale s’étale sur toute la hauteur de la falaise au pied de la Porte Cabilière. Elle s’impose à la vue de tous et surtout des Amadouriens qui passent tous les jours devant en empruntant la rue de la Mercerie.
 
 
On peut ne pas comprendre sa signification, mais sa seule présence aurait dû alerter toutes les personnes qui ont exercé les fonctions de Maire dans la commune de Rocamadour et les amener à réfléchir sur la présence d’autres témoins du passé sur la falaise. Nous allons voir que non seulement le bon sens n’a jamais prévalu par le passé à Rocamadour, mais qu’il semble malheureusement encore loin de l’emporter aujourd’hui en ce début du XXIe siècle.

La Mairie de Rocamadour porte une lourde responsabilité
dans la disparition des derniers vestiges archéologiques sur la falaise
 
Le témoignage d’Ernest Rupin ajouté à l’état dans lequel je découvre les sculptures sur la falaise depuis mes premières observations en 2011 m’ont convaincu que toutes les pierres arrachées à la surface de la falaise depuis des siècles, purges civiles ajoutées aux purges religieuses, étaient la cause principale des premiers éboulements connus par les habitants de la commune de Rocamadour et de leur mise en danger.
 
Un rapport d’enquête publique relative à l’élaboration du Plan de Prévention des Risques (10) sur la commune de Rocamadour en 2013 atteste que la commune de Rocamadour poursuit ces purges de la falaise depuis plusieurs décennies.
Ce rapport mentionne brièvement les purges de la falaise réalisées entre 1977 et 2000 en oubliant de mentionner celles qui ont été réalisées en 2005 (11) et d’autres entre novembre 2009 et mars 2010 (12).
Le terme « reprofilage rocheux » employé par la société qui a obtenu le dernier marché par le Syndicat Mixte du Grand Site de Rocamadour fait frissonner d’effroi à l’idée de penser à l’impact que peut avoir une telle méthode sur les vestiges archéologiques de la falaise.
 
Pire encore, la Mairie de Rocamadour porte en triomphe 110 tonnes de rocher arrachées à la falaise sur cette seule période selon un article paru dans La Dépêche du Midi (13). Malheureusement le bilan semble bien plus lourd et encore plus catastrophique pour le patrimoine de l’humanité. En réalité il s’agirait plutôt de 300 Tonnes si on se réfère à l’article Les falaises paru sur une page « Patrimoine » du site « les amis de Rocamadour » (14). Monsieur Pascal Jallet, Maire de Rocamadour n’a vraiment pas de quoi être fier.
 
    
Combien de purges de la falaise réalisées n’ont jamais été enregistrées par la Mairie de Rocamadour ?
 
    
Depuis combien de temps durent ces destructions du patrimoine de l’humanité ?
 
    
À partir de quelle époque les purges de la falaise ont-elles réellement commencé ?
 
    
Que faut-il faire pour intéresser les « archéologues » de la région du Lot à l’archéologie de la falaise ?

La Mairie de Rocamadour n’utilise pas toutes
les ressources et compétences de sa région

 
Les deux exemples que je vous propose de découvrir maintenant montrent que la région est un véritable réservoir de spécialistes mondialement reconnus entourés d’autres spécialistes qui le sont moins, mais qui sont tout aussi savants que les premiers et leurs talents et leurs compétences ne sont que partiellement exploités.
 
Distinguer les griffades animales
des gravures anthropiques
 
Une douzaine de spécialistes invités à un colloque « griffades et gravures » (15) dans la grotte de Roucadour dans le Lot par Michel Lorblanchet (16) et Jean-Marie Le Tensorer (Université de Bâle en Suisse) les 19 et 20 octobre 2002, avait pour objectif de savoir distinguer les traces laissées par les hommes des griffades animales.
 
Dans la salle ornée de la grotte de Roucadour, Michel Lorblanchet avaient convié des étudiants en Préhistoire afin qu’ils apprennent à reconnaître les griffades animales pour pouvoir ensuite faire la différence avec des gravures anthropiques (d’origine humaine) Le résultat de leurs travaux a été publié en 2003 dans la revue Préhistoire du Sud-Ouest (17).
 
La facilité avec laquelle des étudiants en archéologie et préhistoire de la région savent distinguer des gravures préhistoriques vieilles de plusieurs millénaires parmi des griffades animales dans les grottes de Rocamadour, nous laisse penser qu’il devrait leur être encore plus aisé de distinguer les bas-reliefs des tout premiers siècles de notre ère sculptés à ciel ouvert sur la falaise de la même région !

Rocamadour. Les peintures rupestres datées à l’uranium
 
L’article paru dans La Dépêche du Midi le 14 juin 2013 (18) parle d’une première en France.
« Mardi 11 juin, une équipe de chercheurs est venue effectuer une datation à l’uranium des peintures rupestres de la grotte des Merveilles. »
 
« L’équipe du projet, composée de pertinents scientifiques comme Alistair Pike (Université de Southampton), Marcos Garcia (Université du Pays Basque) et Joao Zilhao (ICREA, Université de Barcelone) a commencé ses études sur les peintures rupestres du paléolithique du nord et du sud de l’Espagne (Altamira, ElCastillo, etc.). Le projet est soutenu par la National Geographic Society. »
 
La Dépêche du Midi
 
Conclusion
 
Avec des esprits aussi éclairés dans la région du Lot, il est difficile de comprendre l’indifférence et le mépris de la Mairie de Rocamadour et du Syndicat Mixte du Grand Site de Rocamadour à qui j’ai signalé la présence des sculptures sur la falaise en mars 2012 et qui peinent encore aujourd’hui à reconnaître l’urgence à faire intervenir un spécialiste impartial et indépendant des gestionnaires du sanctuaire. Est-il vraiment impossible à Rocamadour de s’intéresser sérieusement à l’Histoire sans se désintéresser de la préhistoire ?
 
Dans une lettre adressée à son frère le 26 mai 1829, notre illustre Jean-François Champollion en mission scientifique en Égypte, s’indignait de voir des peintures et des bas-reliefs griffonnés et défigurés volontairement dans plusieurs tombes royales qu’il avait étudiées et de conclure en les énumérant : « Les sots de tous les siècles y ont de nombreux représentants (19)  ».
 
Quel jugement Jean-François Champollion, né à Figeac dans le Lot, porterait-il aujourd’hui, sur ses confrères Lotois qui détruisent des témoignages archéologiques et historiques dans sa région natale ?
 
Charly SENET  


~oOo~




Étude archéologique
de la falaise de Rocamadour

 
Les dernières études historiques et archéologiques réalisées sur le site de Rocamadour ont été menées par deux historiens émérites de la région, Ernest Rupin en 1904 et Jean Rocacher en 1979. Les sculptures sur la falaise, pourtant bien visibles pour la majorité d’entre elles, n’ont jamais été mentionnées dans leurs études respectives.
 
Je dépose régulièrement à l’Académie des sciences à Paris, le résultat de mes observations réalisées sur la falaise de Rocamadour. Elles concernent la présence d’anciens vestiges archéologiques qui n’ont jamais été signalés.
 
Académie des Sciences à Paris
 
Le 1 mars 2012, j’ai déposé à l’Académie des sciences à Paris un dossier sur mes premières observations réalisées sur la falaise en 2011. La présence d’anciens vestiges archéologiques sur la falaise de Rocamadour n’ayant jamais été signalés m’avait convaincu d’en informer le Maire de la commune Pascal JALLET. J’étais persuadé qu’il prendrait la mesure de l’intérêt historique et économique que représentait cette découverte sur sa commune. J’étais persuadé aussi qu’il ferait, dans un souci de la mise en valeur du patrimoine de Rocamadour, intervenir rapidement un spécialiste pour examiner et dresser un inventaire des vestiges archéologiques sur la falaise. Au lieu de cela, Il a préféré m’ignorer et garder le silence.

Le 25 novembre 2012, mon deuxième dépôt était beaucoup plus consistant et davantage plus convaincant que le premier. J’avais monté un dossier complet sur mes observations réalisées sur deux années consécutives, 2011 et 2012. Le résultat dépassait largement le cadre de mes premières observations et il attestait la présence de nombreux témoins archéologiques et historiques sur la falaise de Rocamadour. Le Maire de la commune ne s’était toujours pas manifesté
 
L’absence de réponse de la Mairie de Rocamadour à mon courrier du 9 mars 2012 ou le silence fait autour de ma découverte par Monsieur Pascal JALLET, Maire de la commune de Rocamadour, semblait apporter un début de réponse au silence (volontaire ou imposé) des historiens de la région sur la présence des sculptures sur la falaise de Rocamadour.

Le 25 mai 2014, mon troisième dépôt à l’Académie des sciences à Paris couronnait toutes mes recherches et observations de la falaise de Rocamadour réalisées depuis 2011. Ce dernier dossier prenant particulièrement en compte mes observations réalisées entre fin 2012 et début 2014 marque une étape importante dans la progression de mon étude.
 
Charly SENET












Notes et bibliographie
 


(1) Ernest Rupin  ROC-AMADOUR. Étude historique et archéologique. Préface de M. le Cte Robert de LASTERYRIE, Membre de l’Institut. PARIS, Librairie G. BARANGER Fils, 5, Rue des Saints-Pères, 5. 1904. Édition originale 416 p.
 
    Rocamadour, Étude historique et archéologique. Ernest Rupin. Le Livre d’histoire. Monographie des villes et villages de France. Préface de M. le comte Robert de Lasteyrie, Membre de l’Institut, (2001) Fac-similé de l’édition originale parue en 1904.
 
Ernest Rupin (1845-1909). Né à Brive le 6 mai 1845, il contribua surtout à l’étude du patrimoine religieux. Son ouvrage ROC-AMADOUR lui valut des critiques de la part des milieux catholiques à cause de sa mise en question de la véracité de la légende de Saint-Amadour. En savoir plus sur  Ernest Rupin
 
 
(2) ROCAMADOUR et son pèlerinage Etude Historique et Archéologique Jean Rocacher Tome 1  & Tome 2.
Préface de Marcel Durliat. Privat Association « Les Amis de Rocamadour » 1979. Exemplaire numéroté
Le Tome 2 regroupe les documents graphiques et photographiques anciens
 
Jean Rocacher (1928-2008). Né en 1928 à Tulle, diplômé de théologie. Membre titulaire en 1983 à la Société archéologique du Midi de la France et membre de l’Académie des Sciences, Inscriptions et Belles Lettres. En savoir plus sur  Jean Rocacher
 
(3) La séparation des Églises et de l’État dans le Lot - LES CAHIERS HISTORIQUES du Pays de Cahors (1905/1906)
 
(4) Béatrix Midant-Reynes. Aux origines de l’Égypte. Du Néolithique à l’émergence de l’État Préface de Jean Guilaine et Nicolas Grimal. Fayard,2003. Les nécropoles p.151
 
Béatrix Midant-Reynes, archéologue, chargée de recherche au CNRS (Centre d’anthropologie, Toulouse), dirige les fouilles d’Adaïna en Haute-Égypte (IFAO et Affaires étrangères) et celles de Kôn el-Khilgan, dans le delta du Nil (IFAO et région Midi-Pyrénées). Informations recueillies sur la quatrième de couverture de son livre
 
(5) Les paysans gaulois (IIIe siècle - 52 av J.C.) François Malrain, Véronique Matterne, Patrice Méniel. Editions errance - Inrap - VIII. Les pratiques relieuses pp.197-212.
 
Chronologie. Antiquité gallo-romaine « Les pratiques funéraires en Gaule romaine et leur évolution. La religion gallo-romaine. Fiche Inrap 2007 ».http://www.inrap.fr/userdata/chr_fiche_pdf/0/90/90_fichier_Pantiqt_religion.pdf
 
L’Inrap publie régulièrement des articles sur les découvertes archéologiques et tient des archives depuis 2005. Plusieurs chantiers de fouilles ont mis au jour des espaces funéraires gaulois à différentes époques. Pour en savoir plus, consultez les pages du site de l’Inrap, menu « Actualités », rubrique « Actualités des découvertes » http://www.inrap.fr/archeologie-preventive/Actualites/Actualites-des-decouvertes/p-20-Actualites-des-decouvertes.htm
 
(6) Iconographie chrétienne  « Iconographie chrétienne ou étude des sculptures, peintures, etc., Par M. l’abbé Crosnier. (Extrait du Bulletin monumental publié par M. de Caumont) ».
En ligne href="http://books.google.fr/books?id=nRYEAAAAQAAJ&printsec=frontcover&dq=crosnier#v=onepage&q=&f=false">
 
Traité d’Iconographie chrétienne par Mgr X Barbier de Montault. Prélat de la Maison de Sainteté. Orné de 39 planches comprenant 394 dessins par M. Henri Nodet, Architecte Tome 1 et Tome 2. Nouvelle &édition. Paris, Société de librairie ecclésiastique et religieuse 13, RUE DELAMBRE, 13. 1898. Format pdf :
Tome 1 :http://livres-mystiques.com/partieTEXTES/Iconographie/Montault/Traite_T1.pdf
Tome 2 :http://www.liberius.net/livres/Traite_d_iconographie_chretienne_(tome_2)_000000381.pdf
 
(7) André Niederlender (1890-1959) était hôtelier à Rocamadour où il fut Maire de la commune entre 1929 et 1943. Il était connu pour sa passion pour l’archéologie et surtout reconnu pour ses travaux de recherches en préhistoire dans le Lot et plus particulièrement à Rocamadour. Il a laissé plusieurs publications à la Société Préhistorique Française dont le gisement de Roucadour fut certainement le plus important. En savoir plus sur  André Niederlender
 
(8) L’art Préhistorique du Quercy par Michel Lorblanchet Histoire. Petit précis, Loubatières 2004. Photo Cheval - protomé - affronté à un cerf dans la Grotte des Merveilles (Lot) p. 24-25.
 
Tête de cheval et cervidé  « Grotte Préhistorique des Merveilles à Rocamadour est sur Facebook » (consulté le 30/12/2014)
 
Grotte Préhistorique des Merveilles à Rocamadour «  (consulté le 02/01/2015)
 
Voir aussi les cartes postales vendues sur le même thème à l’entrée de la grotte des merveilles dont le "Grand Cheval Noir".
 
(9) Frédéric Plassard et Jean Plassard CNRS Éditions, Paris 2001. Tabl. I Inventaire des œuvres pariétales de Rouffignac
 
En ligne : href="http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/galip_0016-4127_2000_num_42_1_2171">
 
Visite de la grotte de Rouffignac sur : http://www.hominides.com/html/lieux/grotte-de-rouffignac.php
 
(10) Rapport d’enquête publique relative à l’élaboration du plan de prévention, risque inondation, mouvement de terrain sur le territoire de la commune de Rocamadour. Les conclusions du rapport d’enquête transmis le 13 juin 2013 par Monsieur Edmond LEFRANÇOIS désigné en qualité de commissaire enquêteur par le Tribunal Administratif de Toulouse, s’appuient d’une part sur des expertises techniques transmises par les différents responsables de la DDT (Direction départementale des territoires) regroupant divers services et d’autre part sur les observations et les doléances des habitants de Rocamadour qui souhaitaient s’exprimer.
 
Monsieur Edmond LEFRANÇOIS, commissaire enquêteur, a rencontré M. JALLET Maire de la commune de Rocamadour le 18 mars 2013 lors de la première permanence pour faire le point sur le déroulement de l’enquête (entre le 18 mars et le 20 avril 2013) et il lui a adressé le procès verbal des observations à la fin de l’enquête. Le Rapport a été rendu public le 13 juin 2013
 
Le rapport d’enquête est disponible en format pdf sur http://www.lot.gouv.fr/IMG/pdf/rapport_Rocamadour_1.pdf. Si le lien ne fonctionne pas, essayez http://www.lot.gouv.fr Les services de l’État dans le Lot, rubrique "Risques et environnement" Plan de Prévention des Risques (PPR) sur la commune de Rocamadour.
 
(11) Commune de Rocamadour (Lot) Mise en sécurité des falaises en 2005 (préventif), c’est une référence du CETE (Centre d’Étude Technique de l’Équipement) du Sud-Ouest qui intervient en assistance technique auprès des maîtres d’ouvrage et d’œuvre pour toutes prestations visant à sécuriser les falaises et les talus rocheux.
 
Le document du CETE du sud-ouest édité en Janvier 2008 est disponible en format pdf sur : http://www.cete-sud-ouest.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/falaise_et_talus_rocheux_cle5a13ec.pdf.
 
(12) « Rocamadour pare aux chutes de pierres » un article paru dans la revue industrielle « BTP n°235 - décembre/janvier 2010 pp.58-60 » disponible en ligne en format pdf a brusquement disparu du Web comme la filiale de cette entreprise. Dernière consultation en ligne le 4 octobre 2013. J’en fourni des extraits sur ce site.
 
Hydrokarst est le nom de la société qui a obtenu le marché pour réaliser les purges de la falaise à Rocamadour entre novembre 2009 et mars 2010. L’équipe d’intervention était une filiale de la société Hydrokarst basée à Villefranche de Lauragais (31). La maison mère étant basée à 38360 Sassenage.
 
Protection contre la chute des pierres. Parmi ses nombreuses références entre 2002 et 2010, la société Hydrokarst considère Rocamadour comme un de ses chantiers phares:
« 2009 - Site de Rocamadour Travaux de protection contre les chutes de blocs par reprofilage rocheux et mise en place d’ancrages de confortement et d’écrans pare blocs. ». La brochure est disponible en format pdf sur : http://www.hydrokarst.fr/wp-content/uploads/2012/08/16.-Brochure-pare-pierres.pdf.
 
(13) "Rocamadour s’embrase mercredi 13 juillet".
Article paru dans La Dépêche du Midi le 13 juillet 2011 :  http://www.ladepeche.fr/article/2011/07/12/1126256-rocamadour-s-embrase-mercredi-13-juillet.html
 
Extrait de l’article :
 
« Pour marquer la fin des travaux de sécurisation du site de Rocamadour, la municipalité prévoit une soirée grandiose. Prenant la succession des travaux d’études menés par la précédente municipalité, Pascal Jallet a mené à grande échelle des travaux de sécurisation sur le site de Rocamadour, dans le cadre du syndicat mixte en partenariat avec la Région Midi Pyrénées et le Conseil général du Lot. Ces travaux ont amené à une purge de la falaise, avec 110 tonnes de rocher enlevées ! »
 
 
(14) L’association « les amis de Rocamadour » a été fondée en 1971 par Monsieur André Jallet, maire de la commune entre 1971 et 2001. Monsieur Pascal Jallet, maire de la commune de Rocamadour depuis 2008 en est aujourd’hui le président.
http://amisderocamadour.com/. Article « les falaises » : http://amisderocamadour.com/patrimoine/. (consulté le 26/11/14).
 
(15)  « Griffades animales et gravures Préhistoriques », un article de Romain Pigeaud, docteur en Préhistoire écrit dans la revue « Archéologia n°414 septembre 2004 » P26-34.
 
(16) Directeur de recherches honoraires au CNRS, Michel Lorblanchet est un spécialiste en préhistoire mondialement reconnu pour l’étude des grottes ornées et l’art pariétal. Originaire du Lot où il est né en 1937, il n’est plus nécessaire de le présenter dans la région et plus particulièrement à Rocamadour. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages sur les grottes qu’il a explorées, fouillées et étudiées dans le Lot :
 
Fouilles de l’abri Murat (Rocamadour-Lot) (1983-85),
Étude systématique des grottes ornées paléolithiques du Quercy de 1966 à aujourd’hui.
De 2002 à 2007 il dirige l’étude collective de la grotte de Roucadour-Lot.
 
En savoir plus sur  Michel Lorblanchet
 
(17) Lorblanchet M., Le Tensorer J-M. (dir.), 2003, "Le colloque griffades et gravures" , in Préhistoire du Sud-Ouest, n°10 fasc. 2.
 
(18)  « Rocamadour. Les peintures rupestres datées à l’uranium - grotte des Merveilles à Rocamadour ». Article paru dans  « La Dépêche du Midi » le 14 06 2013.  href="http://www.ladepeche.fr/article/2013/06/14/1649600-rocamadour-les-peintures-rupestres-datees-a-l-uranium.html"  
 
(19) Lettres et journaux écrits pendant le voyage d’Égypte. Jean-François Champollion recueillis et annotés par H. Hartleben. Introduction de Richard Lebeau. Ouvrage publié avec le concours du Centre national des Lettres. Collection « Epistémè Classiques » dirigée par Stéphane Deligeorges. Christian Bourgeois Éditeur
 









Charly Senet Auteur du livre Angélus
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Dépôt:  Étude Notariale 2010 - Académie des Sciences Paris 2011, 2012
Dépôt Étude archéologique Académie des Sciences Paris:  1er et 2e sem 2012, 2014